La surveillance de masse, une pratique qui détruit l'humanité

 

La surveillance de masse s'amplifie chaque jour un peu plus. Les caméras de surveillance voient sans cesse leur nombre croître, les déplacements des personnes sont l'objet d'une surveillance systématique, les communications sont, elles aussi, et ce depuis des dizaines d'années, l'objet d'une intense surveillance automatique.

 

C'est ainsi, par exemple que le réseau ECHELON, qui est le plus célèbre système mondial d'interception des communications privées et publiques (ce qui inclut par conséquent tous les types de communications, notamment donc celles des secteurs industriels et commerciaux), surveille, en réalité espionne, en permanence et systématiquement, toutes les communications qui utilisent un tant soit peu la technologie moderne : fax, conversations téléphoniques, textos, courriels, toutes les communications passant par l'internet, rien ne lui échappe.

 

Les célèbres radômes, communément appelés « balles de golf », de Menwith Hill

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La base de Menwith Hill Station, qui est la plus grande station de surveillance électronique au monde et qui est située dans le nord de l'Angleterre, a été construite sur un site acquis en 1954 par le British War Office et mise à la disposition du DoD (United States Department of Defense, soit en français le Département de la Défense des États-Unis d'Amérique). Cette base est entièrement gérée par les autorités états-uniennes.

 

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Le réseau ECHELON a été élaboré, en 1966, par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande dans le cadre du traité UKUSA : le United Kingdom - United States Communications Intelligence Agreement est un traité secrètement signé, le 5 mars 1946, entre les États-Unis d'Amérique et le Royaume-Uni, rejoints ultérieurement par trois pays du Commonwealth, à savoir le Canada en 1948, puis l'Australie et la Nouvelle-Zélande en 1956.


 

Ce traité secret a été officiellement rendu public conjointement par le gouvernement du Royaume-Uni ainsi que par la NSA, le 24 juin 2010.

 

Quant au réseau ECHELON, son existence avait été portée à la connaissance du grand public, le 12 août 1988,  par le journaliste d'investigation écossais Duncan Campbell dans son article Somebody's listening, publié dans le magazine hebdomadaire britannique New Statesman. Parfaitement au courant de l'existence du réseau d'interception ECHELON, le Parlement européen a créé, le 29 juin 2000, une commission spéciale pour enquêter à ce sujet. Cette commission a publié son rapport le 11 juillet 2001, après avoir envoyé, en mai 2001, une délégation à Washington qui devait y rencontrer, dans le cadre de cette enquête, des responsables de la NSA, de la CIA, du DoS (United States Department of State, soit en français le ministère des Affaires étrangères des États-Unis d'Amérique) et du DoC (United States Department of Commerce, soit en français le Département du Commerce des États-Unis d'Amérique), responsables qui ont annulé conjointement à la dernière minute les rendez-vous pris avec la délégation européenne qui venait de traverser l'Océan Atlantique pour les rencontrer !

 

ECHELON n'est qu'un des innombrables sytèmes de surveillance de masse, parmi lesquels nous citerons encore, par exemple, PRISM (le programme états-unien de surveillance électronique ciblant spécifiquement les personnes vivant en dehors des États-Unis d'Amérique), Frenchelon (l'équivalent français d'ECHELON), ou encore INDECT (financé par l'Union européenne).

 

À propos d'Union européenne et notamment d'INDECT, nous vous invitons à regarder l'excellente conférence de François Asselineau intitulée « L'Europe sécuritaire » :

 

François Asselineau, le 15 juin 2012, à Lyon

L'Europe sécuritaire

 

 

La surveillance de masse ne se contente pas, loin s'en faut, d'intercepter et d'analyser toutes les communications, elle vise également à contrôler le comportement, la consommation, ainsi que la localisation géographique, et donc les déplacements, des individus.

 

 

Caméras en tous genres (caméras de surveillance, caméras portées, embarquées ou fixes, quoique de plus en plus souvent directionnelles, dans les lieux publics et privés - il y en a même désormais dans certaines églises en Belgique ! -, webcams intégrées aux ordinateurs), contrôles routiers automatiques de vitesse, de stationnement ou de circulation, caméras lisant les plaques d'immatriculation afin de procéder au paiement des péages urbains, cartes de péage et titres de transport nominatifs, balises et systèmes GPS sur les véhicules, cartes d'abonnement aux musées, piscines, cinémas, parcs d'attraction, salles de sport et autres clubs, cartes de fidélité des divers commerces, modes de paiements dématérialisés (cartes de débit ou de crédit promeuvent et contribuent à la disparition planifiée de l'argent liquide : nous y reviendrons), dématérialisation des tickets de caisse qui peuvent désormais être envoyés par courriel, écoles en France voulant imposer à leurs élèves des balises permettant de les localiser, écoles aux États-Unis d'Amérique imposant depuis des années à leurs élèves - sous peine d'exclusion confirmée par un juge fédéral ! - le port d'une puce de géolocalisation, puces RFID implantées dans le corps d'animaux domestiques (voire dans des corps humains : nous y reviendrons) ou dans des bracelets portés par des nourrissons dans les crèches, des nouveaux-nés et des patients dans les hôpitaux, des personnes âgées, des prisonniers, des cadavres à la morgue, compteurs électriques Linky, cartes de pointage sur les lieux de travail - cette liste est loin d'être exhaustive ! - sont autant de redoutables outils de contrôle de la population.

 

 

Les téléphones portables constituent à eux seuls un instrument particulièrement vicieux et efficace pour surveiller les individus. Ils font office, entre autres, de balises qui transmettent en permanence vos coordonnées géographiques : votre latitude, votre longitude, votre altitude, votre vitesse instantanée, et donc votre cap, sont en permanence enregistrés. Les téléphones portables modernes sont, de surcroît, munis d'un micro (comment pourrait-il en être autrement pour un téléphone ?) et d'une caméra qui peuvent en permanence émettre à votre insu, même si vous ne le désirez pas. Dans le passé, existait encore la possibilité de neutraliser un téléphone en en ôtant la batterie ; procédé désormais impossible sur la plupart des téléphones modernes. Et bien sûr, toutes vos communications transitant par votre téléphone sont automatiquement interceptées par les réseaux de surveillance tel ECHELON.

Comme si tout cela ne suffisait pas, en faisant usage d'applications comme par exemple Life360¹, les usagers de téléphones portables peuvent s'espionner les uns les autres, tout en transmettant bien sûr au passage ces mêmes informations aux réseaux de surveillance.

 

 

Il est désormais obligatoire de fournir ses empreintes digitales pour obtenir un passeport, voire pour obtenir certains emplois.

 

 

Les gens vont jusqu'à collaborer volontairement et activement à une surveillance supplémentaire de leur propre personne : ils exhibent leur vie privée sur les réseaux sociaux, tout en renonçant - ce qui est tout simplement ahurissant ! - à leurs droits relatifs aux images et aux textes qu'ils publient. Ils portent divers gadgets qui émettent leurs données personnelles via l'internet, tel que, par exemple, ces montres dites « sportives » qui enregistrent, en temps réel, en plus de leur position géographique, divers paramètres vitaux de leur porteur tels que son rythme cardiaque.

 

 

Finalement, il est important de réaliser que, quand on commence à croiser et à comparer les données, nombre d'informations supplémentaires auparavant inaccessibles peuvent être déduites très facilement. Par exemple, en comparant les déplacements des uns et des autres, savoir qui fréquente qui, parfois au point de se retrouver, de se déplacer conjointement ou de rester ensemble un temps donné en un lieu déterminé, devient tout simplement manifeste.

 

 

¹Le fait que de telles applications soient gratuites devrait à lui seul vous inciter à la méfiance. Dans le système économique capitaliste, rien n'est gratuit : quand c'est gratuit, c'est que c'est vous le produit !

 

 

 

Nous invitons nos lecteurs à voir, ou à revoir, le film Enemy of the State (en version originale sous-titrée en français² ou en version française²), réalisé par Tony Scott en 1998.

 

Ce film, qui a déjà vingt ans d'âge, ne vous donnera qu'une vison partielle de ce que la surveillance de masse présentait déjà à l'époque comme possibilités. La technologie - et les lois ! - ayant évolué depuis, la surveillance de masse a pris entre-temps des proportions encore plus inquiétantes.

 

Visionner Enemy of the State est une expérience pour le moins édifiante !

 

 

 

²Chacun est bien sûr libre de voir la version qu'il désire mais il est toujours préférable de lire ou d'entendre un document en version originale, en particulier une œuvre d'art, et certainement quand il s'agit d'un film. C'est d'ailleurs une excellente façon d'apprendre une langue étrangère. L'anglais étant aujourd'hui la langue impériale, il est important de maîtriser cet idiome : voilà une façon de joindre l'utile à l'agréable.

 

 

Quand on les interroge à propos de cette surveillance de masse et de la raison pour laquelle ils s'y soumettent volontairement, la plupart des gens se contentent de répéter naïvement, comme cela leur a été inculqué, qu'ils n'ont rien à cacher, rien à se reprocher et que, de toute façon, avec toute la surveillance qui existe déjà, ils ne sont plus à cela près... Comme nous allons le voir, rien n'est plus faux.

 

Vous n'avez rien à cacher ?

 

En ces temps dits « progressistes », où il serait prétendument de bon ton de n'avoir plus aucune pudeur, plus aucune décence, et où, au contraire, chacun, nous assure-t-on, devrait, au nom du droit à la différence³ et au nom de l'égalité³ entre tous et entre tout, être fier de ses idiosyncrasies, aussi intimes ou saugrenues soient-elles, en ces temps dits « progressistes » donc, êtes-vous sûr de n'avoir réellement rien à cacher ?

 

N'utilisez-vous pas toutes sortes de codes et de mots de passe que vous ne voudriez pas voir connus de tous ?

 

Êtes-vous certain de n'enfreindre absolument jamais la loi, les règles des cercles que vous fréquentez, ou même la morale des groupes dont vous faites partie ? En Occident, plus de la moitié des individus se permettent de ne pas toujours respecter la loi. Ces infractions étant, la plupart du temps, mineures, cela ne fait pas d'eux des délinquants ; au contraire même, ces petites entorses au règlement rendent en réalité la vie en société plus commode.

 

Ne fermez-vous donc jamais la porte de certains locaux, tels que les salles de bains ou les cabinets, pendant que vous en faites usage ? N'avez-vous vraiment besoin d'aucune intimité ?

L'intimité, c'est la possibilité d'être nu, au sens propre comme au sens figuré ; autrement dit, l'intimité, c'est la possibilité d'être soi-même, dans tous les sens du terme. Être soi-même, implique de pouvoir se livrer à quelque acte que ce soit sans craindre le regard ni le jugement d'autrui. Cela permet, entre autres, à l'individu d'explorer, de vivre, toute la créativité qui est en lui. Combien d'œuvres d'art, par exemple, n'auraient-elles jamais vu le jour si leurs auteurs n'avaient pu tester librement, dans le secret de leur intimité, ce que leur suggérait leur inspiration ?

 

Le lecteur qui voudra approfondir cette question regardera avec un vif intérêt le documentaire NOTHING TO HIDE (ce qui signife en français RIEN À CACHER) :

 

 NOTHING TO HIDE (VO sous-titrée en français) (2017)

 

 

Priver quelqu'un d'intimité, c'est le priver de son individualité, de son unicité, de son humanité. Le fait de priver les personnes, les couples, les familles, tout sous-groupe humain, d'être pleinement eux-mêmes est un des aspects les plus dangereux de la surveillance de masse : comment vivre, comment pouvoir être, si on ne peut être soi-même ?

 

 

³Le lecteur attentif aura, bien sûr, observé la contradiction présente entre ces deux termes.

 

Vous n'avez rien à vous reprocher ?

 

La propagande perpétuelle, par la voix des médias à la solde du pouvoir créocratique en place, n'a cessé de vous répéter que vous n'auriez prétendument rien à craindre si vous n'aviez rien à vous reprocher.

 

Tout d'abord, nous objecterons que toute personne dotée d'une conscience digne de ce nom a diverses choses à se reprocher. Qui oserait, en effet, dans le secret de son propre examen de conscience, estimer que son comportement est toujours parfait, irréprochable ?

 

Par ailleurs, comme nous l'avons écrit plus haut, la majorité des individus enfreignent régulièrement la loi d'une façon ou d'une autre, et cela sans pour autant devenir des délinquants nuisibles à la société. C'est ainsi, par exemple, mais pas seulement, loin s'en faut, que nombre de personnes, commettent diverses infractions au code de la route. Qui n'a ainsi jamais traversé la rue en dehors d'un passage pour piétons alors qu'il en existait un à une distance que la loi lui imposait d'emprunter ?

 

Finalement, il ne s'agit pas de savoir si vous n'avez rien à vous reprocher, mais de savoir si le pouvoir en place n'a rien à vous reprocher. Même si vous êtes fort respectueux des lois, celles-ci changent sans cesse, et un pouvoir dictatorial aura tôt fait de vous reprocher, avec effet rétroactif, des actes que vous aurez posés ou des propos que vous aurez tenus, avant même le changement de la loi. Le climat délétère actuel de terrorisme intellectuel taxera tout opposant à l'idéologie dominante de termes péjoratifs, souvent dénués de sens même, des termes tels que, par exemple, «_complotiste4_», «_négationniste de la mondialisation », « négationniste du réchauffement climatique ».

 

Qui ose encore affirmer en public, au travail, en famille même, ce qu'il pense à propos de toute question prétendument consensuelle qui appelle une réponse politiquement correcte ?

 

Le pouvoir en place ne cesse d'avoir recours au sophisme de culpabilité par association, allant jusqu'à fustiger les individus pour leurs fréquentations, voire pour leurs lectures ou les sites internets qu'ils consultent. On voit même des candidats politiques se voir reprocher le fait que certaines personnes venues assister à un de leurs discours publics, gratuit et ouvert à tous, déclarent consulter tel site internet !

 

La liberté d'expression n'est plus qu'un concept mort puisque la loi pose, de plus en plus sévèrement au fur et mesure que le temps avance, les limites de ce qui est, ou non, autorisé de dire. Des plaisanteries, des propos qui, il y a dix ou vingt ans seulement, auraient été considérés comme anodins sont aujourd'hui condamnés comme étant autant d'inacceptables « discours de haine » ou «_d'incitations à la haine raciale ». De même, des affirmations, ou des écrits, d'intellectuels déclarant, par exemple, que telle civilisation n'a jamais compté parmi ses représentants aucun membre de tel groupe humain, ou encore que nombre de membres de tel groupe révolutionnaire faisaient partie de tel autre groupe humain, ont valu à leurs auteurs des condamnations à de la prison ferme, quand bien même lesdites affirmations étaient avérées historiquement.

 

Pour que le pouvoir n'ait rien à vous reprocher, il vous faudra, entre autres, penser comme tout le monde. Et quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense.

 

 

4Le terme « complotisme » sera l'objet d'un prochain article.

 

Vous n'êtes plus à cela près ?

 

S'imaginer que l'on pourrait persister dans l'erreur, sous le prétexte que la conjoncture est déjà ce qu'elle est, est complètement absurde. Il y a, en effet, toujours moyen d'aggraver une situation.

 

En la matière, le pire reste à venir : la disparition de l'argent liquide et le puçage des êtres humains transformeront ceux-ci en du bétail taillable et corvéable à merci ! À ce moment-là, l'oligarchie créocratique aura atteint son objectif : le contrôle absolu sur la population mondiale qui lui sera intégralement soumise.

 

Êtes-vous prêts à sacrifier votre liberté au nom de la sécurité ?

 

 

Benjamin Franklin, l'éminent scientifique qui fut de surcroît un des Pères fondateurs des États-Unis d'Amérique, déclara le 11 novembre 1755 à l'Assemblée de Pennsylvanie, dans sa célèbre Réponse au Gouverneur :

 

"Those who would give up essential Liberty, to purchase a little temporary Safety, deserve neither Liberty nor Safety."

 

Ce qui signifie en français :

 

« Ceux qui renonceraient à la Liberté essentielle, afin d'acheter un peu de Sécurité temporaire, ne méritent ni la Liberté ni la Sécurité. »

                               Benjamin Franklin

            au Benjamin Franklin National Memorial

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Sans liberté, il ne saurait y avoir de sécurité car, même si l'éleveur assure - de façon temporaire ! - la sécurité du bétail en le plaçant à l'abri des prédateurs et des maladies, la finalité de celui-ci n'est jamais que d'être abattu, dépecé et consommé.

 

 

Mont Rushmore (Dakota du Sud)

De gauche à droite : George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln

(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

 

 

Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis d'Amérique, dont il est, lui aussi, un des Pères fondateurs, se voit attribuer, sans doute à tort, cette célèbre citation :

 

"The two enemies of the people are criminals and government, so let us tie the second down with the chains of the Constitution so the second will not become the legalized version of the first."

 

Ce qui signifie en français :

 

« Les deux ennemis du peuple sont les criminels et le gouvernement, attachons donc le second avec les chaînes de la Constitution pour qu'il ne devienne pas la version légalisée des premiers. »

 

 

La Belgique, qui, de par son appartence à la zone euro, n'a même pas le pouvoir d'émettre elle-même sa propre monnaie comme elle l'entend et qui a l'interdiction même d'en emprunter à la Banque centrale européene qui est une structure antidémocratique, et qui plus est à la solde de l'ultralibéralisme, est affublée d'un gouvernement sans réel pouvoir qui ne fait qu'exécuter les ordres de la Commission européenne, tant au niveau législatif, économique (et ce année après année) que militaire. Notre sommes dirigés par des bandits qui nous pillent légalement, sous le prétexte captieux qu'il faudrait prétendument rembourser une dette qu'il est impossible de rembourser car dès que de l'argent est prêté avec intérêt par un émetteur de monnaie, il y a plus d'argent dû qu'il n'en existe. Comme le dénonçait déjà Aristote au IVe siècle avant notre ère, dans son ouvrage intitulé La Politique (Livre I, chapitre III, 23) :

 

Aristote (-384 à -322)

« On a surtout raison d'exécrer l'usure5, parce qu'elle est un mode d'acquisition né de l'argent lui-même, et ne lui donnant pas la destination pour laquelle on l'avait créé. L'argent ne devait servir qu'à l'échange ; et l'intérêt qu'on en tire le multiplie lui-même [...] L’intérêt est de l’argent issu d’argent, et c’est de toutes les acquisitions celle qui est la plus contraire à la nature. »

 

En d'autres termes, dès que de l'argent est prêté avec intérêt par un émetteur de monnaie, il y a plus d'argent dû qu'il n'en existe, ce qui a pour conséquence qu'il est impossible de rembourser l'ensemble de la dette.


 

 

5Que l'on ne s'y trompe pas, le terme « usure » désigne tout intérêt perçu sur une somme d'argent prêtée. L'étymologie même de ce terme nous le confirme : le mot latin « usura » signifie en français « intérêt de l'argent ».

 

Afin de faire accepter l'inacceptable, le pouvoir en place a modifié la définition même du terme « usure » et voudrait nous faire croire que celui-ci désignerait « un taux d'intérêt excessif ». Cela en faisant semblant d'oublier ce qui était connu de tous pendant des siècles, à savoir que le moindre taux d'intérêt, aussi infime soit-il, est excessif.

 

Nous sommes, une fois de plus, en présence d'une pratique du soft power, la langue étant une arme essentielle de celui-ci : la langue, c'est une vision du monde ; imposer sa langue, c'est imposer sa vision du monde.

 

La disparition de l'argent liquide

 

On assiste à une multiplication des modes de paiement dématérialisés : cartes de débit, cartes de crédit, paiements en ligne n'en sont que quelques exemples déjà fort répandus.

 

Des restrictions de plus en plus drastiques quant au montant maximum des paiements  en espèces nous sont imposées, et ce alors même que la population n'a jamais rien demandé de tel, ce qui est une preuve supplémentaire que nous ne vivons pas en démocratie, contrairement à ce qui  nous est continuellement seriné de façon mensongère.

 

Nombre de commerces et de services contribuent, eux aussi, à la disparition progressive de l'argent liquide : certains d'entre eux vont jusqu'à « vendre » des « chèques cadeaux » : au lieu de simplement offrir de l'argent à quelqu'un à qui vous voulez en donner, il vous est ainsi proposé de donner votre argent au magasin qui, en échange, vous fournit un droit à acheter des marchandises, ou des services, chez eux et nulle part ailleurs.

Dans diverses grandes enseignes commerciales, il est interdit de régler ses achats en liquide à certaines caisses, dont la proportion ne cesse d'augmenter. De même, aux péages, certaines bandes de circulation ne permettent pas le paiement en liquide.

Nombre de commerces refusent même, en toute illégalité, les plus grosses coupures tels les billets de 500, de 200, voire de 100 euros, et ce quand bien même le montant de votre achat serait supérieur à la valeur d'un tel billet. De tels refus sont parfaitement illégaux mais ne sont jamais sanctionnés car les autorités, bien plus que simplement tolérer une telle pratique, l'encouragent même.

Alors même que distribuer des espèces - votre argent : celui que vous avez déposé sur votre compte bancaire - devrait être le service de base d'une banque, certaines d'entres elles vont jusqu'à refuser le moindre dépôt ainsi que le moindre retrait en liquide durant l'après-midi !

 

L'objectif de faire disparaître l'argent liquide est tout à fait officiel, ainsi qu'en attestent, par exemple, le site internet de la Commission européenne et le rapport du Comité Action Publique 2022 (CAP 22), dont la proposition 16 s'intitule « Aller vers une société zéro cash pour simplifier les paiements tout en luttant mieux contre la fraude fiscale » ; le CAP 22 étant ce groupe chargé par le Premier ministre français de proposer une vingtaine de pistes pour rendre l'administration française plus efficace tout en supprimant 120.000 postes de fonctionnnaires et en faisant baisser de 4 points la part des dépenses publiques dans le PIB d'ici 2022, autrement dit de mettre en application les GOPÉ édictées par la Commission européenne pour la France pour la période 2018-2019.

 

 

En ce qui concerne l'euro, l'offensive qui vise à supprimer l'argent liquide a déjà commencé concrètement : par le haut avec les billets de 500 euros et par le bas avec les pièces de 1 cent.

 

 

Afin d'amorcer la disparition de l'argent liquide, la possibilité est de plus en plus mentionnée de supprimer les pièces de 1 cent, sous le prétexte fallacieux que celles-ci coûteraient plus cher à produire que leur valeur faciale ; prétexte fallacieux car le bilan d'un coût de production se juge sur un ensemble complet et non sur l'une de ses composantes prise isolément.

Quant au billet de 500 euros, même s'il n'est pas encore retiré de la circulation, la BCE a décidé, le 04 mai 2016, de mettre un terme à sa production et à son émission.

 

L'arrêt de la production du billet de 500 euros a déjà eu lieu.

 

L'arrêt de son émission sera effective dès la fin de cette année 2018. Ce billet gardera sa valeur mais tout spécimen passant par un établissement bancaire sera définitivement retiré de la circulation, ce qui, à terme, signifie la disparition de cette coupure dont il existait quand même encore 517.558.675 exemplaires en septembre 2018.


 

La suppression du billet de 500 euros nous a été imposée sous le prétexte spécieux d'améliorer notre sécurité car cette coupure serait, nous dit-on, particulièrement appréciée des criminels en tous genres, notamment par la possibilité qu'elle offre de transporter discrètement d'importants montants. Mais, si on suit cette logique, il faudra ensuite supprimer le billet de 200 euros, et puis celui de 100 euros, et ainsi de suite jusqu'à la suppression complète de l'argent liquide. De plus, nous assure-t-on, la suppression du billet de 500 euros permettrait de lutter contre l'évasion fiscale. Cet argument relève de la pire mauvaise foi quand on sait que l'article 63 du TFUE organise l'évasion fiscale car il interdit toute restriction aux mouvements de capitaux ainsi qu'aux paiements, et ce non seulement entre les divers pays de l'Union européenne, mais en plus, ce qui est encore bien plus lourd de conséquences désastreuses, entre les pays membres de l'Union européenne et les pays tiers !

 

 

À ceux qui croient, comme il le leur a été inlassablement répété, que les paiements dématérialisés favoriseraient la sécurité, nous leur rétorquerons qu'il n'en est absolument rien, bien au contraire ! En effet, l'utilisateur de paiements dématérialisés se met à la merci, non seulement d'une potentielle erreur administrative toujours possible qui le priverait de la totalité de son argent et donc de son accès à toute ressource matérielle, mais encore d'une technologie qu'il ne maîtrise pas et qui peut être piratée, tant par les criminels, que par les autorités et par la Banque elle-même. De plus, quand un voleur vous dérobe votre argent liquide, l'agression peut prendre fin dès qu'il a en sa possession physique les objets tangibles, tels des billets de banque ou des pièces de monnaie, qu'il convoite. A contrario, l'argent dématérialisé demande, d'une façon ou d'une autre, un code d'accès : c'est mécanique et incontournable puisque, justement, l'argent est dématérialisé. C'est ainsi, par exemple, que votre carte de banque requiert un code et que le voleur, après vous l'avoir subtilisée, aura besoin, s'il veut en faire usage, de vous contraindre à lui fournir le code en question, à moins bien sûr qu'il ne dispose de la technologie lui permettant de pirater votre carte. Avec les codes d'accès biométriques, le problème est encore accentué car le criminel pourra avoir besoin de votre corps - ou d'une partie de celui-ci ! - pour accéder à votre argent. La dématérialisation de l'argent aura pour effet, loin de vous apporter la moindre sécurité, de rendre potentiellement les vols d'argent infiniment plus violents !

 

 

La dématérialisation complète de l'argent est un objectif stratégique majeur de l'oligarchie créocratique qui a usurpé le pouvoir. En plus de contrôler totalement l'émission monétaire, cela permettrait à celle-ci de contrôler intégralement la circulation de l'argent, et la contrôler dans les deux sens du terme :

 

Tous les paramètres liés à une transaction économique utilisant l'argent seraient surveillés, et donc connus, en temps réel : le montant de la transaction, ses auteurs, sa nature, sa quantité, le lieu et le moment où elle se produit seraient instantanément communiqués aux organismes financiers et donc aux véritables détenteurs du pouvoir. Or le renseignement constitue un puissant instrument de pouvoir.

 

Sans argent liquide, quiconque pourrait instantanément se voir couper, par les autorités, tout accès à l'argent. Voilà une mesure particulièrement efficace pour neutraliser les opposants au système.

 

 

Finalement, une fois l'argent liquide disparu, que ferez-vous quand les taux d'intérets de vos comptes bancaires seront négatifs ? Vous sentirez-vous obligés de dépenser votre épargne ou la laisserez-vous fondre comme neige au soleil ? La disparition de l'argent liquide combinée à des taux d'intérêts négatifs sur vos comptes bancaires pourra se révéler être un moyen particulièrement efficace de vous taxer, au sens propre comme au sens familier, votre argent. À ce propos, nos fidèles lecteurs savent depuis longtemps que toute somme d'argent déposée dans un établissement bancaire d'un des pays de l'Union européenne peut, depuis le 01er janvier 2016,  être saisie à n'importe quel moment par ce même établissement afin de procéder à un renflouement interne, comme le prévoit la directive européenne 2014/59/EU communément appelée Bank Recovery and Resolution Directive (BRRD).

 

L'objet nomade unique

 

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. » (Apocalypse 13 : 16-17)

 

 

La radio-identification, plus connue sous son acronyme anglais RFID (radio frequency identification), est une technologie permettant la mémorisation et la récupération de données à distance par le biais de marqueurs répondant au nom de « radio-étiquettes », communément désignées par ses appelations anglaises « RFID transponder » ou « RFID tag ».

 

Cette technologie permet donc de localiser tout objet ou tout corps à laquelle elle est fixée, et contient toutes sortes d'informations qui peuvent être émises ou modifiées à distance. L'usage de puces RFID, qui peuvent avoir une taille fort petite, les puces RFID de 0,4 mm sur 0,4 mm existent déjà depuis plus de quinze ans. L'usage de puces RFID permet, entre autres multiples applications, de procéder à des achats sans la moindre intervention humaine, le transfert de propriété ainsi que le paiement étant totalement automatisés.

 

Publicité destinée à la télévison brésilienne et faisant la promotion des puces RFID

 

 

Il est important de savoir que, contrairement à ce qu'on nous dit, la portée opérationnelle des lecteurs RFID n'est absolument pas « très réduite » ; en effet, il existe des lecteurs RFID à longue, voire à très longue portée, celle-ci étant simplement fonction de la fréquence radio utilisée et de la puissance du lecteur RFID.

 

 

Les puces RFID sont déjà collées ou introduites dans de nombreux objets, et implantées dans des organismes vivants : dans certains arbres, dans le corps de têtes de bétail, des animaux domestiques, et même dans des corps humains ! Certains présentent cela comme « La phase suivante de l'évolution humaine » ; d'autres parlent d'« homme augmenté », un véritable blasphème pour ceux qui ont la Foi, et pas seulement pour eux ! Ces puces RFID peuvent être implantées dans divers organes : par exemple, dans la peau, les muscles ou les dents du sujet, mais également dans le cerveau !

 

Les puces RFID implantées dans les organismes vivants, et donc dans les corps humains, en plus d'être cancérigènes, présentent d'autres dangers importants pour la santé dans la mesure où elles peuvent interférer avec les ondes cérébrales et le système endocrinien, en d'autres termes, avec tout ce qui régule l'activité humaine. De telles puces permettent donc, en plus de localiser les personnes, de les neutraliser ou de les inciter à avoir, ou à éviter, tel ou tel autre comportement, et tout cela à distance.

 

Tout comme la dématérialisation de l'argent, qui se combine très facilement et fort dangereusement à la puce RFID, celle-ci permet de priver, à distance, un individu de tout accès à quoi que ce soit : argent, accès aux bâtiments, aux véhicules, aux outils, aux instruments de communication, à tout objet activable par cette puce.

 

 

Il faut être particulièrement vigilant au sujet de ce projet d'implanter des puces RFID dans les corps humains. La procédure pour imposer ce genre d'innovation, d'abomination devrions-nous écrire, se décompose en trois étapes successives :

 

1° Tout d’abord, c’est présenté comme une option technique, un avantage pratique qui peut rendre des services. 

 

2° Ensuite, c’est quelque chose qui devient nécessaire parce que certains actes ne peuvent plus se faire que de cette manière.

 

3° Finalement, c’est rendu obligatoire, au nom de la sécurité.

 

 

 

L'expression « objet nomade unique », qui désigne la puce RFID implantée dans un corps humain, semble avoir été forgée par Jacques Attali qui n'hésite pas à se comparer à un prophète. Dans la Bible, un prophète est un homme qui, inspiré par Dieu, parle en son nom pour faire connaître son message. Au regard de cette définition, Jacques Attali est effectivement une sorte de prophète ou, plus précisément, Jacques Attali, qui est un mondialiste rêvant de voir Jérusalem élevée au rang de capitale planétaire d'un gouvernement mondial, est un héraut de l'oligarchie : il annonce le programme de l'oligarchie créocratique et mondialiste qui a usurpé le pouvoir et dicte au public ce que celui-ci devrait penser. C'est ainsi, par exemple, que Jacques Attali est un ardent promoteur de l'Union européenne et de l'euro et qu'il a prédit - près de trois ans à l'avance ! - l'élection d'Emmanuel Macron, en mai 2017, au poste de président de la République française :

 

Jacques Attali, le 27 août 2014

Près de trois ans avant l'élection présidentielle de mai 2017, Jacques Attali déclarait :

 

« Emmanuel Macron a tout à fait le talent pour être un présidentiable... [...] Je crois que je connais celle qui viendra après lui [...] il y a, dans la jeune génération des gens de 25, 26 ans, des gens absolument exceptionnels, surtout des filles... »

 

 

Jacques Attali est quelqu'un dont la voix a un poids considérable ; il est, par conséquent, instructif de prêter, avec intérêt, une attention particulière à ses propos et à ses écrits, quand bien même ceux-ci vous paraîtraient particulièrement écœurants.

 

Voici donc, par exemple, ce que disait, il y a six ans au moins, Jacques Attali, dans l'émission Conversation d'avenirs sur la chaîne Public Sénat, à propos de la puce RFID implantée dans les corps humains :

 

Jacques Attali à propos de la puce RFID, dans Conversation d'avenirs sur Public Sénat

 

 

Cet entretien, dans son intégralité, est tout à fait édifiant ; soulignons-en juste les deux passages suivants :

 

Entre 08'32'' et 08'49'' :

« On peut imaginer que chaque individu accepte volontairement ou sans le savoir une puce en lui qui contiendrait toute une série d'informations sur lui et [...] qui permettrait à la fois de payer tout, de tout savoir. »

 

Entre 11'51'' et 12'04'' :

 

« Le vrai luxe de demain, ce sera d'être isolable, de pouvoir s'isoler. Et la vraie liberté ce sera pas d'être relié aux autres ou de pouvoir leur [sic] communiquer, qui [sic] est évidemment nécessaire, mais ce sera le droit de ne pas être branché. »

 

 

Et voici quelques extraits, à propos de la puce RFID implantée dans les corps humains, tirés du livre de Jacques Attali Une brève histoire de l'avenir (Fayard, 2006) :

 

« L'objet nomade unique sera intégré au corps d'une façon ou d'une autre. Il servira de capteur et de contrôleur. » (p. 250)

 

« « Surveillance » : maître mot des temps à venir. » (p. 256)

 

« L'objet nomade unique sera en permanence localisable. Toutes les données qu'il contiendra, y compris les images de la vie quotidienne de chacun, seront stockées et vendues à des entreprises spécialisées et à des polices publiques et privées. » (p. 256)

 

« Plus rien ne restera caché ; la discrétion, jusqu'ici condition de la vie en société, n'aura plus de raison d'être. Tout le monde saura tout sur tout le monde ; on évoluera vers moins de culpabilité et plus de tolérance. L'oubli était teinté hier de remords ; demain, la transparence incitera à ne plus en avoir. La curiosité, fondée sur le secret, disparaîtra aussi » (p. 257)

 

« Des puces électroniques sous-cutanées enregistreront continuellement les battements du cœur, la pression artérielle, le taux de cholestérol. » (p. 258)

 

« Chacun sera devenu son propre gardien de prison. » (p. 259)

 

Que faire ?

 

 

 

Toutes les données personnelles concernant les individus, des plus anodines aux plus intimes, sont collectées et sont l'objet d'une analyse minutieuse.

 

Cette pratique s'inscrit dans le cadre de la guerre cognitive qui nous est menée par l'oligarchie au pouvoir qui a la ferme intention de rester en place. Pour ce faire, elle n'a de cesse de manipuler les masses. L'arsenal développé à cette intention compte neufs techniques principales dont l'une consiste à connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes, autrement dit, en savoir le plus possible sur l'ennemi. L'ennemi du pouvoir en place, c'est vous.

 

 

Comme l'a écrit George Orwell dans son incontournable chef-d'œuvre 1984 (Folio, 1950, p. 283) :

 

« La guerre est engagée par chaque groupe dirigeant contre ses propres sujets et l'objet de la guerre n'est pas de faire ou d'empêcher des conquêtes, mais de maintenir intacte la structure de la société. »

 

 

La première chose à faire consiste à prendre conscience de tous les moyens qui transmettent de l'information à votre sujet.

 

Cela vous permettra de vous libérer de toute pratique - à commencer par cesser d'emporter partout et en permanence un téléphone portable au bout duquel vous êtes en réalité attaché comme un animal domestique à sa laisse - qui ne vous est pas réellement utile si elle livre des informations à votre sujet. Par exemple, si vous appreniez à trouver votre chemin à l'aide d'une carte en papier, nous seulement vous cesseriez de signaler votre position en temps réel de façon continue, mais en plus vous développeriez votre sens de l'orientation et vous vous approprieriez votre environnement, ce qui est tout à fait bénéfique pour votre cerveau. Par exemple encore, vous pouvez également régler le plus possible vos transactions de toutes sortes en espèces, ce qui, en plus de vous permettre de ne pas transmettre toutes les informations relatives à vos diverses acquisitions, contribuera à ralentir quelque peu la disparition de l'argent liquide, disparition qui n'est pas inéluctable si suffisamment de personnes s'y opposent.

 

En résumé : soyez conscient de la nature et de la portée de vos actes.

 

Conclusion

 

Tâcher de préserver son droit à l'intimité, à être soi-même, en se cachant - et est-ce là votre véritable nature intime : vous cacher ? - sans cesse davantage de la surveillance de masse qui s'amplifie chaque jour un peu plus deviendra bientôt tout simplement impossible : que ferez-vous - alors que depuis longtemps il n'y a plus d'endroit où aller vivre à l'écart du monde, le moindre lieu de cette planète étant soit une propriété, soit interdit d'accès - quand l'argent sera complètement dématérialisé et que la loi imposera de vous faire implanter dans le corps une puce RFID ? Vous n'aurez alors plus le choix qu'entre la soumission totale et abjecte au pouvoir en place ou l'emprisonnement, voire la mort.

 

La seule solution qu'a le peuple belge de retrouver sa capacité à décider lui-même de son destin, consiste à recouvrer sa souveraineté. L'Union européenne est une dictature, il est impossible de la réformer, la seule manière pour la Belgique de recouvrer sa souveraineté est qu'elle sorte de ce carcan qu'est l'Union européenne par la mise en œuvre de l'article 50 du traité sur l'Union européenne.

 

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Mike Werbrouck

Président fondateur du MIB

 

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