Le MIB

 

Ce 21 juillet 2015, jour de fête nationale de la Belgique, j'ai fondé le Mouvement pour l'Indépendance de la Belgique : le MIB.

 

Le MIB est un mouvement politique qui a pour ambition de rendre au peuple belge la souveraineté dont il a été dépossédé et d'instaurer en Belgique un régime politique qui sert ses intérêts.

 

Le MIB est un mouvement de libération nationale qui vise à rassembler les Belges au-delà de tous les clivages habituels. Le MIB rassemble donc des Belges de tous horizons politiques, sociaux ou culturels. En particulier, le MIB ne se positionne ni à gauche ni à droite sur l'échiquier politique mais, au contraire, rassemble des personnes de toutes convictions politiques habituellement différentes.

 

1° Constatant que :

La Belgique n'est plus un État souverain.

Le peuple belge n'est aucunement protégé par une constitution digne de ce nom.

L'appartenance de la Belgique à l'Union européenne lui impose, entre autres, une désastreuse politique dite d'austérité qui ne fait qu'appauvrir toutes les couches de la société, qui vise à la destruction de tous nos acquis sociaux et qui ne peut mener, à terme, qu'aux plus graves troubles sociaux.

La structure même de l'Union européenne est génératrice de chômage.

L'Union européenne est une structure dictatoriale dont les dirigeants n'ont jamais été élus.

L'Union européenne n'est pas réformable car il s'agit d'une construction autobloquante.

 

Le MIB dénonce l'urgente nécessité de faire sortir la Belgique de l'Union européenne.

C'est la condition indispensable qui permettra d'instaurer en Belgique un régime politique qui sert les intérêts du peuple.

En effet, avec les traités européens, nous ne sommes plus souverains. Les gens pour qui nous votons ne peuvent pas appliquer les engagements pour lesquels ils ont été élus.

 

Sortir de l'Union européenne est très simple : il suffit de mettre en œuvre l'article 50 du traité sur l'Union européenne qui prévoit qu'un pays peut déclarer unilatéralement sa sortie de l'Union européenne.

 

2° Constatant que :

• L'euro n'est pas une monnaie unique, ni même une monnaie commune, comme on nous l'a toujours raconté mais est, en fait, une collection de monnaies nationales homonymes artificiellement accrochées les unes aux autres par un taux de change fixe, de 1 pour 1, prétendument éternel et irrévocable.

Avec un taux de change fixe de 1 pour 1 au sein de la zone euro, la monnaie n'est plus capable de jouer son rôle équilibrant la balance commerciale.

L'euro est une monnaie surévaluée par rapport à la structure économique de la Belgique, ce qui pénalise les exportations de notre pays et entraîne, par conséquent, un déficit commercial structurel pour la Belgique.

La Belgique ne pouvant déprécier l'euro belge qui est surévalué pour elle, celui-ci étant une monnaie dont le taux de change est fixe par rapport aux autres euros, elle est contrainte, afin de tenter d'améliorer sa compétitivité, sans grand succès d'ailleurs, à procéder, année après année, à des dévaluations internes qui ne font qu'appauvrir la population belge.

L'unique objectif de la Banque centrale européenne est de lutter contre l'inflation. Or lutter contrer l'inflation entraîne mécaniquement, et inévitablement, une hausse du chômage.

La Banque centrale européenne impose, au mépris de toute démocratie, une politique économique ultralibérale aux membres de l'Union européenne.

• La Banque centrale européenne est une structure dictatoriale dont les dirigeants n'ont jamais été élus et qui n'a, d'après ses propres statuts, aucun compte à rendre à quelque institution démocratique que ce soit.

 

Le MIB dénonce l'urgente nécessité de faire sortir la Belgique de la zone euro.

C'est la condition indispensable qui permettra de relancer efficacement l'économie belge.

 

De plus, la création monétaire est la forme suprême du pouvoir ; c'est bien pour cette raison que Jean Bodin désigne le fait de battre monnaie comme étant le premier des quatre attributs de la souveraineté. Faisant partie de la zone euro, la Belgique a perdu sa capacité de battre monnaie ; pire encore, l'article 123 de TFUE interdisant à la BCE de prêter - ne parlons même pas de donner ! - de l'argent aux pays membres de la zone euro, la Belgique n'a d'autre choix, afin de refinancer son économie, que d'emprunter sur les marchés privés aux taux et conditions dictés par ceux-ci, ce qui la place dans une position inextricable d'endettement sans cesse croissant. Or, étant donné qu'il y a plus d'argent dû qu'il n'en existe, il est impossible de rembourser la dette. Cette situation absurde est sciemment créée et entretenue : nous vivons en créocratie¹. La dette n'est qu'un instrument de domination, d'asservissement et de pillage, ces derniers s'exerçant, notamment, par la mise en application des grandes orientations des politiques économiques, les GOPÉ, que la Commission européenne dicte aux pays membres de l'Union européenne, et donc à la Belgique, par le truchement de l'article 121 du TFUE.

Le MIB dénonce l'urgente nécessité de rendre à la Belgique sa capacité de battre monnaie ; cela nécessite de sortir de la zone euro.

De surcroît, le MIB affirme la nécessité de procéder à une reconsidération de la dette publique afin d'en annuler la partie illégitime.

 

Sortir de la zone euro est très simple : il suffit de sortir de l'Union européenne par la mise en œuvre de l'article 50 du traité sur l'Union européenne qui prévoit qu'un pays peut déclarer unilatéralement sa sortie de l'Union européenne. De plus, un pays membre de la zone euro pourrait tout simplement décider de recommencer à émettre sa monnaie nationale ; cette mesure pouvant être introduite en douceur en se contentant d'émettre une monnaie complémentaire qui n'aurait pas, dans un premier temps du moins, un plein pouvoir libératoire. Sortir de l'euro est donc particulièrement simple : il suffit de le décider.

 

¹La créocratie, concept crucial développé dans cet article phare du MIB, et défini dans notre lexique que le lecteur désireux de mieux connaître le MIB parcourra avec le plus grand intérêt, est un régime politique dans lequel le pouvoir est détenu par les créanciers.

 

3° Constatant que :

• L'appartenance de la Belgique à l'OTAN est une aberration économique dont nous n'avons en fait pas les moyens.

L'appartenance de la Belgique à l'OTAN nous entraîne, contre nos intérêts, dans les guerres illégitimes et illégales voulues par les États-Unis d'Amérique.

• L'appartenance de la Belgique à l'OTAN nous place dans un dangereux système d'alliances automatiques comparable à celui qui, alors qu'il était supposé garantir la paix, a entraîné à peu près toutes les nations d'Europe dans la Première Guerre mondiale.

La Belgique est sous occupation militaire états-unienne, les États-Unis d'Amérique entreposant même, en violation du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, des armes thermonucléaires sur le territoire belge.

Le fait d'héberger le siège de l'OTAN, le SHAPE, une base de l'U.S. Air Force et, en toute illégalité au regard du droit international, des armes thermonucléaires états-uniennes fait de la Belgique une cible prioritaire en cas de guerre généralisée.

• La montée du risque de guerre généralisée ne faisant que se profiler de plus en plus à l'horizon, la Belgique doit reprendre la place qui est la sienne. Une place digne, honnête, qui sert ses propres intérêts. Cette place, c'est la neutralité.

 

Le MIB dénonce l'urgente nécessité de faire sortir la Belgique de l'OTAN.

C'est la condition indispensable qui permettra d'offrir une possibilité réelle à la Belgique d'augmenter son niveau de sécurité, tant d'un point de vue national qu'international.

 

Sortir de l'OTAN est très simple : il suffit de mettre en œuvre l'article 13 du Traité de l'Atlantique Nord qui prévoit qu'un pays peut déclarer unilatéralement sa sortie de l'OTAN.

 

 

Le programme du MIB est donc très clair et très précis :

Faire sortir la Belgique de l'Union européenne, de la zone euro et de l'OTAN.

 

 

Mike Werbrouck

Président fondateur du MIB

 

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